Certains ont la vocation, lui… « aime juste manger des gâteaux ! »
C’est en effet la gourmandise qui a conduit Olivier Mauron à la pâtisserie.
Son goût pour le sport et les nouveaux défis l’amènent à opter ensuite pour les marins pompiers de Brest lors de son service militaire. « J’aurais dû logiquement intégrer les cuisines, mais j’y ai vu l’opportunité de découvrir autre chose. Une très bonne expérience que j’ai poursuivie chez les sapeurs-pompiers de Paris. »
Une nouvelle carrière s’ouvre ainsi à lui lorsqu’un ami lui conseille de postuler chez Lenôtre…
Un entretien un vendredi, une prise de poste le lundi suivant, et le début d’une aventure qui se poursuivra une trentaine d’années.
« J’ai commencé comme ouvrier au poste de tour, puis j’ai évolué et pris plus en plus de responsabilités jusqu’à manager une quarantaine de personnes au poste des entremets. C’était très intéressant mais épuisant, et surtout, je ne touchais plus à un gâteau ! Et puis l’école Lenôtre a eu besoin d’un formateur pour un remplacement. Un nouveau challenge et un autre métier. La formation repose en effet sur la technique, mais nécessite aussi de savoir transmettre, de capter et de maintenir l’attention, or ça je sais faire. » Une formalité pour notre DJ !
« J’anime régulièrement des soirées en parallèle de mon métier, et je suis également technicien éclairagiste.
Je pensais m’arrêter à 30 ans, puis à 40, 50… et puis finalement, je me dis aujourd’hui que j’arrêterai lorsqu’on arrêtera de m’appeler ! », confie-t-il dans un rire.
Grâce à cette nouvelle casquette de consultant formateur, Olivier voyage pendant six ans à travers le monde. « Je passais environ trois mois par an à l’étranger où j’allais prêcher la bonne parole sucrée ! »
Cette expérience, riche en partages et découvertes, nourrit la curiosité de notre pâtissier. Et l’invite à se lancer. « Je me suis rendu compte de ma valeur. Et cela m’a donné envie d’ouvrir mon propre centre de formation. »
Mathieu Guibert, ancien ouvrier pâtissier de la Maison Lenôtre, l’apprend et le contacte pour lui proposer de former les clients s’équipant des tempéreuses enrobeuses de la société MONO-France.
« Je me suis dit pourquoi pas, mais à la condition d’être convaincu de la qualité des machines. Il m’a emmené chez Gami, près de Venise, et j’ai démarré ! »
Il devient alors le « Monsieur chocolat » de la société. « Lors de chaque intervention, j’apporte un petit plus aux professionnels à qui je viens en aide, et même si j’ai un devoir de réussite qui me met parfois la pression, c’est très gratifiant. »
Olivier aime aussi sillonner les routes de France et d’outre-mer pour partager sa passion. « Ça bouge, c’est varié et j’aime ça. Je ne suis pas hyper actif, mais… un peu quand même ! », conclut-il.
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