Le calendrier de l’Avent : J-24 !

Bonbons, chocolats, thés, cosmétiques, rhums, vins, fromages, jouets… autant de petits plaisirs qui visent à nous faire patienter jusqu’au Jour J : Noël !

Le calendrier de l’Avent se décline aujourd’hui pour tous les goûts et pour tous les âges, selon toutefois un même principe : 24 surprises à découvrir entre le 1er et le 24 décembre. Une tradition née au 19e siècle en Allemagne. C’est à un pasteur qu’on la doit. Il aurait été en effet le premier à fabriquer une couronne surmontée de 24 petites bougies, chacune étant allumée pendant les 24 jours précédant Noël, et de quatre plus grandes pour chaque dimanche. Un rituel que les familles protestantes prirent l’habitude d’accompagner d’images religieuses, offertes chaque matin aux enfants.

Au début du 20e siècle, l’éditeur allemand Gerhard Lang eut l’idée de commercialiser ces images en les regroupant sur un support en carton, et en 1920, le premier calendrier de l’Avent à fenêtres en carton apparaissait !

Derrière chacune, de petites figurines représentant des personnages bibliques, remplacées à la fin des années 50 par des chocolats. Cette évolution impulsée par des artisans confiseurs, fut bientôt reprise par les industriels. Un véritable « carton » qui s’exporte rapidement en Europe, puis à l’échelle mondiale. Les versions chocolatées, quoique fortement concurrencées ces dernières années, restent les plus prisées. En 2019, en France, il s’en est vendu 12 millions d’exemplaires rien que dans la grande distribution, pour un chiffre d’affaires de 72 millions d’euros…

Des parts de marchés que les artisans regrignotent peu à peu, leurs calendriers de l’Avent attirant les gourmets et les personnes sensibles aux jolis objets.

Délicieux, leurs créations sont également très soignées, à l’image cette année avec la petite boutique de Sébastien Gaudard , inspirée de son propre salon de thé de la rue des Martyrs à Paris, ou de la fresque amazonienne de la maison lyonnaise Sève. Certains en viendraient presque à espérer que cette période d’avant dure… tout le temps ! Mais au fait, pourquoi écrit-on « avent » et non « avant » ? Il faut cette fois remonter au 6e siècle pour le comprendre. C’est alors que le pape Grégoire 1er a initié la période de l’avent, du latin adventus qui signifie « avènement ». Une période d’attente là aussi, mais aussi d’espoir de la naissance du Christ, et de sa renaissance.

Photo DR.

 

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