Changer de vie… Nous sommes nombreux à en rêver. Jérôme Bails, lui, l’a fait, troquant son passé de banquier contre un avenir de boulanger. Une vocation ? Pas vraiment. Juste une envie persistante de posséder un jour « son petit commerce » et un déclic à l’aube de ses 40 ans. « Je suivais un cours de pâtisserie chez Lenôtre quand j’ai rencontré un boulanger. Il m’a fait découvrir son univers, et surtout la fermentation panaire pour laquelle je me suis pris de passion ! J’ai alors démissionné pour préparer un CAP à l’école Ferrandi, et je me suis mis en quête d’une affaire à reprendre dans Paris. »
Jérôme ne tarde pas à trouver le lieu mais peine à convaincre un partenaire de le suivre dans sa nouvelle aventure. « A force d’en parler à ma sœur, elle aussi banquière, elle a fini par me proposer de nous associer. Je voulais produire et elle désirait continuer à animer une équipe et être au contact des clients. Je lui ai répondu Banco ! » Claire et Jérôme ouvrent la boulangerie-pâtisserie Basil (anagramme de leur nom de famille) en 2021, à deux pas de Radio France, dans le 16e arrondissement. Un succès, la maison se distinguant très rapidement grâce à ses pains réalisés à partir de levains naturels et de farines bio d’Île-de-France ou encore à ses viennoiseries, son roulé à la cannelle…
« Il nous fait gagner un temps fou ! »
« On a souhaité proposer ce que nous aurions aimé trouver en tant que consommateurs, et ça a marché car ce type d’offre n’existait pas dans le quartier. » Pour des raisons pratiques, Basil décide toutefois d’abandonner la pâtisserie traditionnelle il y a deux ans. « Nous continuons à faire des tartes et des flans, mais plus de gâteaux, d’entremets… C’est d’ailleurs comme ça que j’ai eu l’idée d’investir dans une turbine et que j’ai été mis en contact avec MONO-France. Ils sont venus, ont fait le point sur nos besoins et nous ont finalement proposé le MasterChef, aux fonctionnalités plus transverses. »
Une option plus onéreuse qu’une simple turbine, mais un choix que Jérôme ne regrette absolument pas. « C’est un superbe outil, très simple d’utilisation et qui nous fait gagner un temps fou ! Il nous permet de produire beaucoup plus, de proposer de nouvelles choses comme les glaces maison et la guimauve, et donc de développer notre activité. Et surtout, il nous sécurise énormément. Le MasterChef, il est là et il reste là ! » Depuis quelques mois, Basil fournit aussi les brasseries voisines de délicieuses crèmes glacées et sorbets, en plus bien sûr de pains. « Nous sommes ravis ! »
Crédit photo : DR.
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